Doha, Qatar - Comme le redoutaient les partisans de la proposition de Monaco visant à interdire le commerce international du thon rouge, c'est par un rejet que s'est soldé le vote de la Cites, qui avait lieu aujourd'hui.
La proposition a été rejetée par 68 voix, contre 20 favorables et 30 abstentions, une majorité aux deux-tiers étant nécessaire pour qu'elle soit adoptée. Le Japon qui consomme 80% des captures de thon rouge, mais aussi le Canada et de nombreux pays en développement, se sont opposés à l'interdiction du commerce international du thon rouge, estimant qu'elle allait mettre en péril leur industrie de la pêche.
Une seconde proposition, émanant de l'Union européenne, elle aussi en faveur de l'interdiction du commerce de l'espèce menacée par la surpêche, mais assortie d'un délai avant sa mise en œuvre, a à son tour été rejetée, cette fois par 72 voix contre 43, et 24 abstentions.
"Je regrette un débat avorté et de n'avoir pu répondre à certaines contre-vérités énoncées", a déploré Patrick van Klaveren, chef de la délégation de Monaco. "C'est très décevant et très irresponsable", s'est de son côté insurgé Sue Lieberman, directrice des politiques internationales du PEW Environment Group. Et de regretter que "l'avenir du thon rouge soit désormais renvoyé dans les mains de l'Iccat", la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, qui réunit les pays pêcheurs.
D'après les défenseurs de l'environnement, les stocks de thon rouge ont chuté de 75% depuis 1957, et de 60 % au cours des dix dernières années, en raison de la surpêche et de la demande croissante d'une chair tant appréciée par les amateurs de sushis.
La proposition a été rejetée par 68 voix, contre 20 favorables et 30 abstentions, une majorité aux deux-tiers étant nécessaire pour qu'elle soit adoptée. Le Japon qui consomme 80% des captures de thon rouge, mais aussi le Canada et de nombreux pays en développement, se sont opposés à l'interdiction du commerce international du thon rouge, estimant qu'elle allait mettre en péril leur industrie de la pêche.
Une seconde proposition, émanant de l'Union européenne, elle aussi en faveur de l'interdiction du commerce de l'espèce menacée par la surpêche, mais assortie d'un délai avant sa mise en œuvre, a à son tour été rejetée, cette fois par 72 voix contre 43, et 24 abstentions.
"Je regrette un débat avorté et de n'avoir pu répondre à certaines contre-vérités énoncées", a déploré Patrick van Klaveren, chef de la délégation de Monaco. "C'est très décevant et très irresponsable", s'est de son côté insurgé Sue Lieberman, directrice des politiques internationales du PEW Environment Group. Et de regretter que "l'avenir du thon rouge soit désormais renvoyé dans les mains de l'Iccat", la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, qui réunit les pays pêcheurs.
D'après les défenseurs de l'environnement, les stocks de thon rouge ont chuté de 75% depuis 1957, et de 60 % au cours des dix dernières années, en raison de la surpêche et de la demande croissante d'une chair tant appréciée par les amateurs de sushis.