La nomenclature représente un langage international qui permette d’appeler, par un même nom, des choses identiques dans n’importe quel laboratoire ou clinique du monde entier. La nomenclature bactérienne est binomiale et est réglementée par le code international de la nomenclature bactérienne, qui est, encore une fois, une création purement humaine. Les noms scientifiques sont donnés sous forme latinisée. Ces noms sont issus du grec et/ou du latin, mais aussi de plus en plus souvent du français, de l’anglais, ou d’autres langues modernes, auxquels des préfixes ou suffixes latins sont ajoutés. Certains noms rappellent une maladie ou une lésion, d’autres un scientifique, d’autres, encore, un métabolisme ou un lieu géographique.
Le nom du genre s’écrit avec une majuscule, celui de l’espèce avec une minuscule. Ils s’écrivent en italique (ou bien sont soulignés). La seule revue officielle est l’ « International Journal for Systematic Bacteriology ». Les noms pour les familles se terminent par –aceae. Lorsque deux espèces bactériennes classés séparément sont rassemblées dans un même genre selon les nouveaux critères, ou deux genres dans une même famille, le critère d’antériorité (ancienneté relative) des noms prévaut pour désigner ce genre ou cette famille.
La nomenclature prévoit encore quelques cas particuliers. La sous-espèce est notée subspecies (subsp) suivie d’un nom latin en italique (ou souligné). L’appartenance d’une souche isolée au laboratoire à un genre, sans précision de l’espèce, est notée du nom du genre suivi de sp. (species) tant que cet isolat n’est pas identifié à une espèce. Lorsque l’on veut désigner toutes les espèces d’un genre, pour souligner un caractère biochimique ou pathologique commun par exemple, le nom du genre est suivi de spp.
Dans diverses langues modernes, et dont la langue française, il existe de très nombreux synonymes non officiels pour désigner une espèce bactérienne. Ces noms ont valeur historique (bacille de Koch pour Mycobacterium tuberculosis, bactéridie charbonneuse pour Bacillus anthracis, par exemple). Certains de ces noms donnent cependant naissance à des confusions (vibrion septique fait penser au genre Vibrio, alors qu’il s’agit de l’espèce Clostridium septicum !) et, en règle générale, ne seront compris que par des francophones, au contraire des noms scientifiques en latin.
Enfin, une espèce ou une sous-espèce peut être subdivisée en biovars (ou biotypes), en sérovars (ou sérotypes), en lysovars (ou lysotypes) et en pathovars (ou pathotypes). Ces différents –vars sont des numéros, des lettres et/ou des noms. Ces noms ne correspondent plus à des noms scientifiques. Ils s’écrivent donc normalement avec une majuscule. Ils correspondent aussi à différents critères (maladies, origine géographique, etc.)
Pour poursuivre avec la famille Pasteurellaceae, l’exemple suivant illustrera ces différentes considérations. Que signifie : Pasteurella multocida subsp multocida sérotype D toxinogène ?
La souche identifiée telle quelle appartient au genre bactérien Pasteurella sur base de critères morphologiques, de cultures, de colorations et des tests d’orientation (catalase, oxydase, mobilité, O/F) ; à l’espèce multocida sur la base de critères biochimiques par la biotypie ; à la sous-espèce multocida sur base des mêmes critères ; au sérogroupe capsulaire D par la sérotypie ; et produit une toxine de nature dermonécrotique par la pathotypie. Cette souche de l’espèce Pasteurella multocida, qui est associée à une affection du porcelet, la rhinite atrophique, produit en effet une dermo-nécro-toxine spécifique de cette affection.
Le nom du genre s’écrit avec une majuscule, celui de l’espèce avec une minuscule. Ils s’écrivent en italique (ou bien sont soulignés). La seule revue officielle est l’ « International Journal for Systematic Bacteriology ». Les noms pour les familles se terminent par –aceae. Lorsque deux espèces bactériennes classés séparément sont rassemblées dans un même genre selon les nouveaux critères, ou deux genres dans une même famille, le critère d’antériorité (ancienneté relative) des noms prévaut pour désigner ce genre ou cette famille.
La nomenclature prévoit encore quelques cas particuliers. La sous-espèce est notée subspecies (subsp) suivie d’un nom latin en italique (ou souligné). L’appartenance d’une souche isolée au laboratoire à un genre, sans précision de l’espèce, est notée du nom du genre suivi de sp. (species) tant que cet isolat n’est pas identifié à une espèce. Lorsque l’on veut désigner toutes les espèces d’un genre, pour souligner un caractère biochimique ou pathologique commun par exemple, le nom du genre est suivi de spp.
Dans diverses langues modernes, et dont la langue française, il existe de très nombreux synonymes non officiels pour désigner une espèce bactérienne. Ces noms ont valeur historique (bacille de Koch pour Mycobacterium tuberculosis, bactéridie charbonneuse pour Bacillus anthracis, par exemple). Certains de ces noms donnent cependant naissance à des confusions (vibrion septique fait penser au genre Vibrio, alors qu’il s’agit de l’espèce Clostridium septicum !) et, en règle générale, ne seront compris que par des francophones, au contraire des noms scientifiques en latin.
Enfin, une espèce ou une sous-espèce peut être subdivisée en biovars (ou biotypes), en sérovars (ou sérotypes), en lysovars (ou lysotypes) et en pathovars (ou pathotypes). Ces différents –vars sont des numéros, des lettres et/ou des noms. Ces noms ne correspondent plus à des noms scientifiques. Ils s’écrivent donc normalement avec une majuscule. Ils correspondent aussi à différents critères (maladies, origine géographique, etc.)
Pour poursuivre avec la famille Pasteurellaceae, l’exemple suivant illustrera ces différentes considérations. Que signifie : Pasteurella multocida subsp multocida sérotype D toxinogène ?
La souche identifiée telle quelle appartient au genre bactérien Pasteurella sur base de critères morphologiques, de cultures, de colorations et des tests d’orientation (catalase, oxydase, mobilité, O/F) ; à l’espèce multocida sur la base de critères biochimiques par la biotypie ; à la sous-espèce multocida sur base des mêmes critères ; au sérogroupe capsulaire D par la sérotypie ; et produit une toxine de nature dermonécrotique par la pathotypie. Cette souche de l’espèce Pasteurella multocida, qui est associée à une affection du porcelet, la rhinite atrophique, produit en effet une dermo-nécro-toxine spécifique de cette affection.