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Troisième semaine de guerre, nouveaux efforts diplomatiques L'offensive israélienne qui a fait plus de 800 morts à Ghaza est entrée hier dans sa troisième semaine au moment où des contacts diplomatiques s'intensifiaient au Caire en vue d'un cessez-le-feu, préconisé par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Israël, qui a décidé de ne pas tenir compte d'une résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessezle- feu immédiat, menait de nouvelles attaques dans le territoire contrôlé par le mouvement islamiste Hamas après une série de raids nocturnes. Et dans l'après-midi, l'aviation a largué des milliers de tracts sur Ghaza-Ville, avertissant la population d'une prochaine «intensification des opérations» dans le territoire palestinien. L'armée «va bientôt intensifier ses opérations contre les tunnels, les dépôts d'armes, et les terroristes dans toute la bande de Ghaza», a affirmé l'armée dans les tracts en arabe. Le Hamas s'est dit «pas concerné» par la résolution de l'ONU. Huit nouvelles roquettes tirées depuis la bande de Ghaza se sont abattues hier dans le sud d'Israël faisant deux blessés, l'armée israélienne n'ayant pas réussi à mettre fin à ces tirs, principal objectif affiché de son offensive lancée le 27 décembre. Dans la matinée, huit membres d'une même famille, dont un enfant de 12 ans, ont été tués dans des bombardements à Jabaliya, dans le nord de la bande de Ghaza, selon une source médicale palestinienne et une victime. Au total, 22 personnes ont trouvé la mort hier dans des attaques dans la bande de Ghaza, notamment dans le nord où les combats les plus violents opposent les troupes israéliennes aux activistes du Hamas, a affirmé le chef des services d'urgence palestiniens Mouawiya Hassanein. L'offensive israélienne a coûté la vie à 821 Palestiniens, dont 235 enfants et 93 femmes et des dizaines d'autres civils, et fait plus de 3 350 blessés depuis son lancement, selon le dernier bilan fourni par Mouawiya Hassanein. Trois civils et 10 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'opération «Plomb durci», selon Tel Aviv. L'Agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé une imminente reprise à un rythme normal de la distribution d'aide humanitaire, partiellement suspendue jeudi, après avoir reçu d'Israël «des assurances crédibles que la sécurité des personnels de l'ONU» serait «pleinement respectée». Un million de personnes vivent sans électricité à Ghaza, 750 000 sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours qui risquent de s'arrêter en cas de manque d'essence, selon l'ONU. La décision de poursuivre la guerre a été prise vendredi par le cabinet de sécurité, le Premier ministre Ehud Olmert ayant jugé la résolution de l'ONU inapplicable. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a condamné cette décision et appelé la communauté internationale à exercer une «réelle pression» sur Israël pour le contraindre à appliquer la résolution de l'ONU. Bien que la résolution soit restée lettre morte, la diplomatie poursuivait ses efforts pour mettre fin à la guerre, en particulier au Caire où une délégation du Hamas devait faire part aux autorités égyptiennes de ses «remarques» sur une initiative de sortie de crise du président Hosni Moubarak. M. Moubarak a proposé un plan prévoyant notamment «un cessez-le-feu immédiat pour une période limitée», permettant l'établissement de couloirs humanitaires et laissant le temps à l'Egypte d'œuvrer pour un cessez-le-feu «global et définitif». Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui n'exerce aucun contrôle dans la bande de Ghaza d'où il a été délogé par le Hamas en juin 2007, se trouvait également en Egypte hier. Lors d'une conférence de presse, il a estimé que l'initiative égyptienne constituait «un mécanisme» permettant l'application de la résolution. «Si les différentes parties l'acceptent, l'agression cessera. Celui qui ne l'acceptera pas sera responsable de la poursuite de l'agression et de l'effusion de sang», a-t-il dit. Il a exhorté le Hamas à accepter «sans hésitation» le plan égyptien. Il a aussi appelé au déploiement d'une force internationale dans la bande de Ghaza, chargée de protéger les civils. Le Caire s'oppose à une présence internationale sur son territoire mais l'Egypte, l'Autorité palestinienne et Israël s'accordent sur la nécessité du déploiement d'observateurs européens côté palestinien de la frontière entre Ghaza et l'Egypte pour permettre l'ouverture du terminal de Rafah et empêcher la contrebande. Le Hamas est contre un tel déploiement. Un émissaire israélien, Amos Gilad, doit retourner au Caire «lundi ou mardi» pour discuter du plan égyptien, selon les médias israéliens. Une manifestation à l'appel de l'organisation israélienne «La Paix Maintenant» devait avoir lieu hier soir devant le ministère de la Défense à Tel- Aviv sous le mot d'ordre «C'est le moment d'arrêter».
source : le soir d'algérie ......le 11/01/2009
que dieu leurs viennent en aide !!! car les hommes peuvent rien faire , le monde regarde !!